Here a cassette I bought in the early 1980s in Paris.
Arabo-Andalusian music from Algeria, the tradition of Algiers called Sana'a.
Another recording by Zerrouk Mokdad you can find here.
Side A:
Nouba Ghrib - part 1 (23:56)
Side B:
Nouba Ghrib - part 2 (24:21)
"HOMMAGE À ZERROUK MOKDAD
20/07/2008 La musique l’a bercé depuis son enfance jusqu’à le subjuguer à jamais.
La salle Aïssa Messaoudi de la Radio nationale a frémi,
durant toute la soirée de mercredi, au rythme de la musique arabo-andalouse et
du châabi à l’occasion d’un hommage rendu par la Radio nationale et retransmis
en direct sur les ondes de la Chaîne 1, à Zerrouk Mokdad, le digne héritier de
Dahmane Benachour et de Abdelkrim Dali. Référence par excellence dans ce genre
musical. Soliste de l’Ensemble national, chef de l’orchestre de la Radio et
dirigeant de l’Orchestre national de chaâbi. La soirée, à laquelle ont assisté,
notamment de nombreux invités, des membres de la famille de l’artiste ainsi que
ses amis de parcours, en l’occurrence Cheikh Nordine et Si Mustapha El Bahar.
Issu d’une famille où l’éclat des hauts faits s’exprimait par son attachement
aux valeurs traditionnelles, Zerrouk Mokdad, non sans inclination pour les
décorums ancestraux, va lui-même perpétuer, car investi de la noble mission de
promouvoir l’immense héritage de la musique arabo-andalouse, un art qui l’a
bercé depuis son enfance jusqu’à le subjuguer à jamais. Référence incontournable
dans la lignée des grands maîtres de la musique andalouse, Cheikh Zerrouk Mokdad
est né à Blida dans une famille de mélomanes avertis. Il s’est imprégné, dès son
jeune âge, des rudiments de la musique çanaâ et chaâbie. L’année 1964 marquera
le début d’une longue carrière florissante par son inscription au conservatoire
d’Alger dans la classe du regretté Abdelkrim Dali. Quelques mois plus tard, le
jeune prodige au talent sûr adhère à l’association El-Djazaïria El-Mossilia
côtoyant ainsi des personnages charismatiques de cette musique tels Abdelkrim
Mehamsadji, Mohamed Bensemman, Zoubir Kakachi, Aziouz Hammachi, Omar Bensemman
et Hamidou Djaïdir. Sa maîtrise du répertoire et de l’alto lui ouvre, en 1968,
les portes de l’orchestre de la RTA dirigé par l’érudit Abderezzak Fakhardji qui
vit en lui la relève sûre et légitime. La soif inextinguible de savoir et de
connaissance l’amène à nouer, dès 1972, une relation de quasi filiation avec le
maître du genre en la personne de Si Mustapha Bahar. Il sera nommé chef
d’orchestre à la Radio algérienne en 1992 et ce, jusqu’à 2006, après dix-sept
ans de contributions fécondes aux côtés de l’illustre Mustapha Skandrani. En
2003, le maître est nommé chef d’orchestre de l’ensemble régional de musique
andalouse d’Alger avec lequel il effectuera plusieurs tournées régionales à
l’instar de celles entreprises à la tête de l’ensemble national de chaâbi dont
il assure la direction en succession au regretté Hadj Hachemi Guerrouabi. Cet
inlassable travail de sauvegarde et vulgarisation de ce pan du patrimoine
culturel national, Cheikh Zerrouk Mokdad le réalise à ce jour dans la plus
parfaite des modesties. La soirée a débuté par l’orchestre national de musique,
sous la direction de Abdelkader Razk Allah, qui a gratifié l’assistance d’une
touchia dans le mode sika.Le chanteur Rachid Khali a subjugué le public, il a
assuré en plus de sa voix rauque, une très belle interprétation, en imitant le
grand maître, le défunt Hadj El Hachemi Guerrouabi, à l’occasion de la deuxième
année de sa disparition à l’âge de 68 ans. Comme souvent dans ses chansons,
l’artiste raconte des histoires, il nous monte des scénarios tragi-comiques.
Rachid nous a proposé un bouquet de trois titres, de beaux textes de notre
intarissable patrimoine culturel, mais aussi avec toute la finesse d’un parler
très kasbadji, avec un mode musical lié à une sorte de nostalgie et de
tristesse, mais associé à un ensemble d’expressions plus complexes qui varient
considérablement selon la couleur, l’ambiance ou l’état d’esprit. Il termine,
bien sûr, avec une certaine énergie, de la joie et de l’allégresse. Une manière
de gratifier les deux maîtres.L’ambiance nostalgique s’est poursuivie avec
Didine Karroum, ainsi avec l’invité d’honneur, qui n’est autre que Zerrouk
Mokdad, installé en maître au milieu de l’orchestre avec son mandole pour offrir
aux passionnés de cette musique populaire des extraits des grands chefs-d’oeuvre
tirés des immortelles quassidate. Cette rencontre s’est terminée en beauté, avec
la surprise, qui fut l’apparition sur scène de sa fille Kenza, qui veut suivre
le chemin de son père et dont l’héritage du timbre de la voix et de la méthode
d’interprétation demeurent confirmés. En marge de cet hommage, une pieuse pensée
a été rendue à tous les artistes qui ont contribué à représenter dignement notre
pays."
from: http://www.vitaminedz.com/hommage-a-zerrouk-mokdad/Articles_15688_109048_9_1.html
The first track is also performed on the wonderful Arabo-Andalusian album "Gharnati" by Amina Alaoui. There the track is titled "Li Habiboun." I like her version better, but this is very good.
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